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vendredi, 01 avril 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.09 à 1.12

1.09 : Brief Candle
Sc : Katharyn Powers. H : Steven Barnes. R : Mario Azzopardi.
ép. où un personnage viellit prématurément. A peine arrivés sur la planète Argos, l'équipe SG-1, et en particulier Daniel Jackson, doivent aider une jeune femme à accoucher. Après avoir été d'un si grand secours, O'Neill et les autres sont bien sûr accueillis des plus chaleureusement. L'occasion pour eux de découvrir que le peuple d'Argos attend toujours le retour de son dieu, qui les a abandonnés. Mais ils découvrent que quelque chose cloche quand le bébé mis au monde à leur arrivée a déjà grandi au point de sembler âgé de plusieurs années. Les habitants d'Argos ont été en réalité soumis à des expérimentations de la part d'un Goa'uld curieux ayant manipulé leur ADN. Une Argosienne, Kynthia, tombe amoureuse d'O'Neill, qui malheureusement commence à vieillir prématurément de façon inquiétante. Alors que le reste de SG-1 rentre sur Terre afin de trouver une solution à ce mal, O'Neill partage ses derniers jours sur Argos en compagnie de Kynthia...
Mon avis :  Encore un épisode peu satisfaisant et plein de trous. Et ce, dès la séquence pré-générique : Et d' une, malgré le fait que les habitants d'Argos soient les enfants d'une culture grecque, ils parlent un Anglais courant sans aucune explication logique. De deux, Je ne suis pas sûr qu'une femme venant d'accoucher puisse à peine deux minutes après marcher en portant son enfant, ayant l'air de se porter comme un charme. Avec cet épisode, se dévoilent les errements du concept de la série au départ : Des civilisations primitives reproduites de façon approximative et caricaturale, des décors quelque peu répétitifs dûs probablement à un budget peu élevés (ceux du SGC, la forêt, la grande salle d'un palais... ), des scénarios recyclant des thèmes très classiques de la Science-fiction, comme le vieillissement prématuré d'un personnage ou de plusieurs : X-Files avait eu le sien, Star Trek aussi... Stargate SG-1 ressemblait finalement beaucoup à cette dernière, dans ses premiers épisodes, sauf que 30 ans doivent séparer les deux séries.
La Guest-star de l'épisode :  Bobbie Phillips est l'une de ces actrices-babes en général engagées pour leur joli physique, attractif. On a pu également la voir dans le rôle de l'enthomologiste Bambie, dans l'épisode "War of the Cophrophage" d'X-Files.

1.10 : Thor 's Hammer
Sc : Katharyn Powers. R : Brad Turner.
ép. introduisant les Asgards. Grâce à des recherches menées par Daniel Jackson, SG-1 obtient l'autorisation de se rendre sur une nouvelle planète placée en quarantaine par les Goa'ulds, qui onterdisent à leurs Jaffas de s'y rendre. D'autres "dieux" que les Goa'ulds semblent en effet avoir emmené des humains sur d'autres planètes, d'autant plus que le réseau des Portes des Etoiles ne fut pas créé par eux. Arrivés sur Cimmeria, le nom de cette planète, les membres d'SG-1 découvrent le Marteau de Thor, immense structure qui scanne le groupe dès leur arrivée. Si rien ne se produit pour Carter et Jackson, Teal'c et Jack, qui voulait lui sauver la vie,  sont envoyés dans un labyrinthe souterrain… Où réside un terrible danger pour les deux hommes : un Unas occupe les lieux, légende effrayante pour les Jaffas, une monstrueuse créature qui aurait été l’un des premiers hôtes des Goa’ulds…
Continuité :  Cet ép. marque la première référence aux System Lords, première mention également des Asgards, et de Thor. Daniel acquiert la conviction que les Goa'ulds n’ont pas créé le réseau des Portes des Etoiles.
La Guest-star de l'épisode :  James Earl Jones, la voix d’Unas dans cet épisode, est plus connu pour avoir été la voix de Darth Vader dans la trilogie originelle Star Wars.
Mon avis :  Autre épisode mettant en scène la civilisation humaine de la semaine. Sauf que cette fois, les Cimmériens ne craignent pas les étrangers traversant la Porte des Etoiles, et ne les vénèrent pas non plus comme des dieux. La Mythologie de la série continue de poser ses bases avec cet épisode, où l'on songe à dôter l'Univers de la série de dieux bénéfiques, après avoir montré les maléfiques Goa'ulds. Par contre, comme toujours depuis le début de la série, quelques facilités scénaristiques se rencontrent : on peut se demander comment Daniel Jackson en est venu à la conclusion que les dieux favorables aux hommes pourraient être les dieux du Panthéon Nordique (pourquoi ce Panthéon et pas un autre ?). On découvre également une nouvelle race extra-terrestre, les Unas, anciens hôtes pour les Goa'ulds. Là encore, une question se pose : ils ont l'air plus impressionnant, massif, fort, effrayant que les humains. Alors pourquoi avoir délaissé cette espèce pour choisir les humains comme hôtes ? Du côté de l'épisode lui-même, on regrettera un rythme assez lent et poussif. L'écriture de Katharyn Powers manque décidément de force, et n'est plus vraiment adaptée pour une série des années 90....

1.11 : The Torment of Tantalus
Sc : Robert C. Cooper. R : Jonathan Glassner.
Au SGC, Daniel Jackson découvre sur un ancien enregistrement vidéo montrant que des scientifiques ayant travaillé à découvrir les secrets de la Porte avaient réussi à la faire fonctionner, et qu' il y avait déjà eu, en 1945,  quelqu'un ayant franchi la Porte des Etoiles : le Dr Ernest Littlefield. Mais celui-ci ne revint jamais sur Terre. Daniel parvient à identifier les coordonnées qui avaient été entrées à l'époque, et propose au Général Hammond de se rendre sur la planète pour sauver le Dr Littlefield. Catherine Langford, que Daniel a cru bon d'informer, les accompagnera. Au grand dam du Général Hammond, qui voit d'un mauvais oeil le fait que Daniel ait révélé l'existence de la Porte à une personne extérieure au Programme... Rapidement, l' équipe SG-1 se met en route, emmenant avec elle Catherine Langford. Arrivés sur Heliopolis, ils découvrent Ernest Littlefield toujours en vie, ainsi que des découvertes scientifiques de premier ordre. Ainsi, la planète aurait autrefois reçu la visite de races extraterrestres réunies au sein d'une Alliance galactique. Mais alors que Daniel Jackson est tout à sa joie de sa découverte, un problème se pose à O'Neill et ses compagnons : le DHD sur place est cassé, rendant très difficile le voyage de retour...
Les références au film  Stargate :  Dans l' un des flash-backs, le père de Catherine parle du Stargate comme de "Doorway to Heaven." Il s'agit d' une référence au film  Stargate, et la traduction incorrecte of the Stargate's cover-stone symbols avant que Daniel ne le corrige.
La Guest-star de l' épisode :  Paul McGillion (Ernest Littlefield jeune) sera plus tard le Dr Carson Beckett dans  Stargate Atlantis.
Heliopolis signifie "la Cité du Soleil".
Les références au film  Stargate :  Cet épisode marque le retour du personnage de Catherine Langford, vu dans le film.
Continuité et Mythologie :  Première mention d' une alliance entre 4 grandes races de la Galaxie.  Dont nous en avons découvert une sans le savoir, les Nox. Rien n'indique dans cet épisode que les Nox furent d'ailleurs une des 4 Races de l' Alliance.
Il s'agit de l' épisode préféré de Michael Shanks (Daniel Jackson).
Heliopolis fut désignée P3X-972.
Mon avis :  Un très bon épisode, et l'un des meilleurs épisodes de cette première saison, qui pose des bases solides pour le développement de l'univers de la série, avec plein de points ppositifs, et de très bonnes idées : et d'une, on quitte enfin le schéma déjà répétitif et ennuyeux de la civilisation 'primitive' de la semaine, même si l' histoire de l' épisode et son titre se raccrochent à un ancien mythe. De deux, l'épisode offre une sorte de 'préhistoire' à l'histoire de Stargate, comme avait pu le faire  X-Files dans sa Saison 5 : ainsi, des tentatives d'activation de la Porte avaient eu lieu dans les années 50, et un homme avait même été envoyé à travers la Porte. L' occasion de voir pour sa première apparition dans l' Univers Stargate Paul McGillion, que l'on retrouvera plus tard sous les traits du Dr Carson Beckett. Dommage que cette voie n'ait pas eu de suite. De trois, encore une fois, la série crée des ponts avec le film à l'origine de la série, en réintroduisant le personnage de Catherine Langford, et une expression déjà utilisée dans le film. Et de quatre, l'équipe est face à un péril inédit : comment rentrer à la maison quand le Dial Home Device est endommagé de l'autre côté ? Au passage, on se demande aussi, malheureusement, comment personne, au SGC, n'a songé à ce problème, véritable risque, et question à se poser quand on envoie des hommes à l' autre bout de l' univers... Malheureusement, le plus énervant avec ces premiers épisodes, c'est souvent les trous et les questions sans réponses posées par l' histoire, dont on n'aura hélas jamais les réponses : comment Ernest Littlefield a-t-il fait pour survivre toutes ces années ? Où a-t-il trouvé l'eau et la nourriture pour s'alimenter ? Et s'il a bien entendu trouvé tout cela, pourquoi a-t-il décidé de retourner près de la Porte presque au moment où arrivait SG-1 ? Pourquoi les 4 races ont-elles cessé de se réunir à Héliopolis, de se rendre en ce lieu ? Puisqu' apparemment, elles ne sont jamais venues du temps de la présence d' Ernest Littlefield sur cette planète... Et si à un moment du temps elles ont décidé de ne plus se réunir ensemble, comment des races aussi sages pour s'allier ont-elles pu laisser à la portée de tout un chacun une somme de connaissances apprenant leur existence, pouvant être mal utilisée ou représenter un danger pour elles ?...

1.12 : Bloodlines
Sc : Jeff F. King. R : Mario Azzopardi.
ép. Jaffa. Suite du double-épisode pilote  "Children of the Gods". Au SGC, Teal'c souhaite retourner sur Chulak. Il finit par révéler à O'Neill qu'il y a laissé un fils, Rya'c, désormais en âge de recevoir à son tour une larve Goa'uld. Il parvient à obtenir l'accord du Général Hammond, et SG-1 l'accompagne. Sur Chulak, Teal'c a l'occasion de revoir son ancien maître Jaffa, Bra'tac, qui sais depuis longtemps que les Goa'ulds sont de faux dieux.
Continuité :  Première apparition de Tony Amendola dans le rôle de Bra'tac et de Neil Denis dans celui de Rya'c, le fils de Teal'c.
Continuité :  Au SGC, on envisage pour la première fois de remplacer par un médicament la larve Goa'uld a l' intérieur de Teal'c. Ce qui se concrétisera finalement bien des années plus tard.
Continuité :  Première mention de la possibilité d' un mouvement de rebellion Jaffa.
Mon avis :  Un épisode extrêmement important pour la mythologie de la série, puisque Teal'c se retrouve pour la première fois confronté à la responsabilité de sa trahison, de façon cruelle et marquante. On découvre de plus de nombreux personnages consolidant le personnage, quelque peu effacé précédemment, réduit plus ou moins au rôle de grand baraqué de l'équipe assez peu bavard. On découvre ainsi la femme et le fils de Teal'c, ainsi que son mentor, le vénérable Maître Bra'tac, particulièrement charismatique. Les échanges verbaux entre lui et O'Neill sont un régal. Et on en découvre plus sur la "cérémonie" d'implantation des larves dans le corps des Jaffas. Tout cela fait de l'épisode un incontournable, et plaisant à regarder, d'autant plus qu'on échapee ici à la "civilisation" de la semaine.

samedi, 05 mars 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.05 à 1.08 de la Saison 1

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1.05 : The Broca Divide
Sc : Jonathan Glassner. R : Bill Gereghty.

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Celui où des membres de SG-1 régressent à un stade animal.
Suite du double-épisode-pilote  "Children of the Gods". L'équipe SG-1 découvre au cours d'une mission une planète dont un côté est plongé dans le noir, alors que l' autre est dans la lumière. Les primitifs qui vivent dans la partie sombre ont régressé à un état très sauvage, alors que les humains vivant dans la lumière sont ce qu'il y a de plus ordinaire, descendant d'une civilisation mésopotamienne. Mais de retour au SGC, plusieurs soldats commencent à régresser à un stade plus primitif et animal, comme Carter ou O'Neill. D'autant plus que le mal semble s'étendre à d'autres. Heureusement, le Dr Frasier, Teal'c et Daniel Jackson semblent immunisés contre les méfaits de ce mal...
Continuité - Trivia :  Première apparition de Teryl Rothery et de son personnage le Dr Fraiser. Lorsqu' on proposa à Teryl Rothery de choisir le prénom de son personnage, celle-ci prit celui de "Janet", soit le même que celui de "Janet Peston", son rôle dans l'ép. de  The Outer Limits "Trial by Fire".
Continuité :  Première app. de Steve Makaj, qui interprète le Colonel Robert F. Makepeace, commandant SG-3.
Continuité :  Première mention des allergies de Daniel depuis "Children of the Gods". On ne les évoquera plus par la suite.
Continuité :  L'épisode mentionne la fin du double-épisode-pilote  "Children of the Gods", au début de l'épisode. Daniel Jackson et Jack O'Neill pensent retrouver Sha're et Skaa'ra.
Continuité :  Jack O'Neill commence à faire preuve de son humour si particulier à partir de cet épisode, notamment lors du briefing préparant la mission.
Continuité de l'Univers Stargate :  Après une civilisation égyptienne, et une civilisation mongole, SG-1 tombe sur une civilisation mésopotamienne.
Mon avis :  Un épisode qui vaut moins pour son scénario, assez basique pour de la Science-Fiction, que pour certains de ses scènes et dialogues, forts réjouissants. Il faut voir al scène où une Carter très animale se jette sur O'Neill, ou voir la scène où O'Neill demande à Teal'c de le laisser sortir, fort réjouissante. D'ailleurs, lors des briefings, Jack O'Neill commence à faire preuve de l'humour qui sera si caractéristique du personnage. Et puis on a tout de même la première apparition dans cet épisode de Teryl Rothery, dans le rôle du Dr Janet Frasier, personnage qui fonctionne si bien qu'il deviendra un personnage récurrent qui aurait pu devenir régulier. Pourtant, au départ, il n'y avait pas de docteur spécialement attribué au SGC, plusieurs docteurs se relayant en effet à la base.

1.06 : The First Commandement
Sc : Robert C. Cooper. R : Dennis Berry.

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SG-1 part à la recherche de SG-9, équipe portée disparue qui n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle fut envoyée en mission sur une planète où le soleil produit une température élevée. O'Neill et son équipe ne tardent pas à découvrir sur place que le Capitaine Jonas Hanson, qui a autrefois eu une liaison avec Carter, pris de mégalomanie, est devenu le dieu d' un peuple de primitifs, au point de les réduire en esclavage et les obliger à lui bâtir un temple à sa gloire... L'équipe SG-1, une fois avertie de la situation, va tenter de se débrouiller seule pour vaincre Hanson et libérer ce peuple...
Don S. Davis n'apparaît pas dans cet épisode, qui se déroule entièrement sur une autre planète et ne propose pas de scène se déroulant au SGC.
Continuité :  Roger R. Cross reprendra son rôle du Lt Conner, qui se verra promu Capitaine et placé à la tête de SG-11 dans l' ép. "Spirits".
Mon avis :  Un épisode très médiocre, qui enchaîne les incohérences comme des perles. Comment peut-on envoyer en mission un soldat pouvant avoir du jour au lendemain, sans explication, le complexe de dieu ? Comment deux hommes étrangers, seuls, peuvent-ils soumettre tout un peuple, au point de pousser une partie d'entre eux à en éliminer d'autres ? Sans aucune révolte de personne ? Surtout de la part d'un homme qui ne présente pas de charisme particulier ? Comment Samantha Carter a pu sortir avec un tel homme ? Pourquoi, vu que n'importe qui peut débarquer sur la planète à travers la Porte, Hanson ne la fait-il pas garder ? Pourquoi garder des prisonniers, qui ne servent à rien et peuvent causer plus de problème, surtout s'ils s'échappent ? Pourquoi ne pas éliminer directement O'Neill, ou Samantha Carter, lorsqu'on les capture ? Pourquoi ne pas retourner au SG-1, chercher des renforts, monter une opération solide, plutôt que d'improviser à 4, au petit bonheur la chance ? Quel meneur fait O'Neill lorsqu'aucun de ses hommes ne lui obéit ? En peut-être y aurait-il encore d'autres questions à poser, mais cela montre bien un épisode plein de trous, où en plus, il se passe très peu de choses durant la première partie de l'épisode, où l'on pose les enjeux et on se contente d'observer de loin.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c :  A la rigueur, on peut voir l'épisode uniquement pour une scène, très comique, reposant sur Teal'c, à son insu : Teal'c. Celui-ci dessine une carte de façon très très simplifiée, comme un enfant de 5 ans, au point de devoir expliquer ce à quoi correspond ce qu'il a dessiné, pour un habitant de la planète. Celui-ci le complimente tout de même : " Oh, vous dessinez bien ! - Merci. ", répondra un Teal'c stoïque, comme à son habitude.

1.07 : Cold Lazarus
Sc : Jeff F. King. R : Kenneth J. Girotti.

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Alors que SG-1 visite un planète au sol jaune sur lequel se trouvent des cristaux bleus, Jack O'Neill est frappé par l'un d'entre eux, qui lel laisse inconscient. Un double prend alors sa place, et rentre avec l'équipe sur Terre, sans que personne ne s'aperçoive qu'il ne s'agit pas du vrai O'Neill. Celui-ci, profitant d'une permission, rend visite à l'ex-femme de Jack, lui demandant où est Charlie. Mais le jeune garçon est mort lors d' un stupide accident domestique, qui a entraîné d'ailleurs la séparation du couple...
Mon avis :  Un épisode assez lent, sensible, et émouvant, avec de belles scènes, qui humanisent Jack O'Neill dont on explore ici le passé. On comprend peut-être mieux l' attachement du Colonel au jeune Skaa'ra, vu qu'il a perdu son propre fils assez jeune. Un des bons épisodes de ce début de saison, surtout que le début de l' épisode propose mine de rien une nouvelle planète très belle, qui change pour une fois des décors boisés convenus dont souffre le début de la série. Et surtout, le scénario est habile, dévoilant ses véritables enjeux petit à petit : on pouvait penser que le double était maléfique comme dans bien des cas, il n'en est rien. On a finalement une science-fiction proche de l'"esprit Star Trek", ici.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c :  Teal'c souhaitait découvrir le monde, O'Neill lui avait promis de le lui montrer. Mais O'Neill, puisqu'il n'est pas le vrai, n'est pas d' humeur. Teal'c va alors en apprendre plus sur le monde de la pire des façons, en regardant... la télévision ! La scène est convenue, mais n'en est pas moins drôle. Peu après, quand SG-1 doit partir à la recherche du vrai O'Neill, Teal'c souhaite emmener sa lance Jaffa avec lui : " Votre monde est particulièrement violent. Je crois que je vais en avoir besoin ! " Bien entendu, le programme Porte des Etoiles n'existant pas pour le grand public, le Général Hammond s'y oppose, et affuble Teal'c d' une casquette de base-ball, pour dissimuler la marque d' Apophis qu'il a sur le front.

1.08 : The Nox
Sc : Hart Hanson. R : Charlie Correll.

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ép. introduisant les Nox (l' une des Quatres Races). Pressée par le commandement militaire, qui souhaite que les recherches du SGC débouchent sur quelque chose de tangible, SG-1 se rend sur une planète dont l'une des créatures possèderait le don d' invisibilité. Mais la créature en question intéresse également Apophis, sur place dans le même but. O'Neill et son équipe souhaitent profiter de l'occasion pour se débarasser du Goa'uld, mais échouent dans leur tentative. C'est alors qu' ils rencontrent les mystérieux Nox, qui semblent posséder de grands pouvoirs, et qui sont intervenus pour leur sauver la vie ...
La Guest-star de l'épisode :  Armin Shimerman est le premier des nombreux acteurs réguliers de l’ univers Star Trek à apparaître dans  Stargate SG-1. Il était Quark dans Star Trek : Deep Space Nine, et fut aussi le Principal Snyder dans  Buffy the Vampire-Slayer.
Continuité :  La séquence pré-générique annonce les événements de l'avant-dernier épisode, soit la menace de la fin prochaine du Projet Porte des étoiles. Le même type de menace pesait sur la première saison d'X-Files, où l'on menaçait de la fermeture prochaine des Affaires non-classées.
Mon avis :  Encore un épisode qui traduit malheureusement le manque de moyens de la série, et doit se contenter de peu pour raconter une histoire en 42 min. Ce qu'elle parvient tout de même à faire. "The Nox", s'attarde un peu trop en bavardages, opposant deux visions opposées, irréconciliables, avec d'un côté un pacifisme forcené face à une réponse militaire et violente face à un terrible ennemi de l'autre. Le scénario propose tout de même certains rebondissements qui le rendent plaisant à suivre, d'autant plus qu'Apophis est de retour (le pauvre fait une ballade accompagné seulement de 3 malheureux Jaffas, ce qui fait tout de même "pauvre" pour un dieu), et est accompagné d'une guest-star qu'on est bien content de revoir à l'écran : Armin Shimerman, même si son rôle est loin d'être des plus marquants. Cet épisode est en tout cas indispensable, ayant gagné par la suite, rétroactivement, une importance considérable : les Nox sont en effet l'une des 4 Races d'une alliance galactique. Malheureusement, des Nox, on ne verra jamais comme représentant qu'une seule famille, au look... original, qui ne fait pas redite avec quelque chose que l'on aurait déjà vu ailleurs. Les dernières images sont une belle invitation au rêve et à l'imaginaire. Dommage que cela soit si cours, mais comme dans Star Trek, cela éclaire de bien belle façon l'épisode, donnant une autre lecture à ce qui précède...

vendredi, 12 novembre 2010

Plusieurs raisons d'aimer... Mission : Impossible.

Dans la lignée des notes publiées durant les vacances d’Halloween, j’ai eu l’idée de proposer des notes se présentant sous forme de listes, mais cette fois listes reprenant les points forts, ou les points faibles d’une série. Le but sera de revenir sur les séries qui font partie de mon parcours sériephilique, et tenter d’expliquer pourquoi je les aime… ou pas !! Et pour commencer, Mission : Impossible, une des séries que je peux regarder encore et encore et encore…

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Mission : Impossible, j’aime, parce qu’elle nous fait croire à l’impossible, justement, et plus exactement, elle demande une sacrée suspension d’incrédulité au spectateur, et ce, dans bien des domaines ! Mais détaillons :

- Elle nous fait croire qu’un homme peut, grâce à du latex, un masque, ressembler rigoureusement, parfaitement, à un autre, et que personne ne s’en rend compte ! Alors que prendre le visage de quelqu’un n’est pas tout, il y a le timbre de voix, les mains, la taille, le corps qui restent différents. Mission : Impossible !

- Elle nous fait croire que des spécialistes en bien des domaines, qui ont une certaine notoriété aux Etats-Unis (Cinnamon est une célèbre mannequin faisant la une des magazines de mode, Barney est un inventeur reconnu ayant créé sa propre société, une sorte de Tony Stark noir, donc… ) sans qu’ils soient connus ou reconnus dans le pays étranger (en général, un pays d'Europe de l'Est) où ils se rendent. Mission : Impossible ! 

- Elle nous fait croire que l’on parle Anglais partout dans le monde, même dans les pays imaginaires d’Europe de l’Est où se rendent les agents, dans les premières saisons. Dire que l’on met en avant cette “facilité”, comme quoi l'univers entier parlerait Anglais, pour casser les séries de S-F habituellement... Mission : Impossible ! 

- Parce que la série est l'exemple même du formula-show : elle possède ses rituels, et chaque épisode, dans ses premières saisons, est construite comme un puzzle, procédant par énigmes : lors du générique, et avec sa mythique musique martiale en fond sonore, des images de l’épisode défilent, mais on n'y comprend rien, bien sûr ! Ensuite, on nous présente rapidement, en faisant mine de ne pas y toucher, les méchants de l’épisode, lorsque le responsable de l’IMF reçoit sa mission, dans les lieux, déserts ou pas, les plus incongrus (!) : un cinéma désaffecté, un toit d'immeuble, un photomaton... L'une des phrases-cultes de la série, " Le message s’auto-détruira dans 5 secondes " est devenue un classique, connu de tous, même ceux qui n'ont jamais vu un seul épisode. (au passage, la scène fut reprise dans le tout aussi mythique D.A. Inspecteur Gadget !). Ensuite, le responsable de l’IMF rentre chez lui, et sélectionne les agents pour la mission (mine de rien, la scène fut reprise dans le tout aussi mythique D.A. M.A.S.K. !). Ensuite, les agents se réunissent avant le début de la mission, afin de se présenter les gadgets de la mission, quelques éléments de celle-ci, une petite répétition s’il le faut. On ne comprend pas tout ! Ensuite, a lieu la mission, et les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit, alors que l’on voit les gadgets servir ! Et puis vient le moment où la mission se termine, et où les agents quittent la scène et s’enfuient les uns après les autres, laissant le vilain perdant. Hé oui, la série est un formula show, appliquant méticuleusement la même construction formelle à chaque épisode, une construction que l'on aime retrouver encore et encore...

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- Parce que dans une telle série, le charme repose en partie sur la réalisation, particulièrement travaillée.

- Parce que la série m’émerveille encore et toujours, comme un enfant, à condition de “jouer le jeu”, de se laisser conduire par l’épisode. D'accepter les "facilités" évoquées plus haut. Il y a toujours un moment où l'on se dit, nan… C’est pas possible. Et si, car tout avait été prévu par le chef et son équipe. (En tout cas lorsque l'équipe est dirigée par Jim Phelps. Lors de la première saison, lorsque l'équipe est dirigée par Dan briggs, les machinations imaginées se déroulent parfois avec quelques couacs, mettant la mission en danger).

- Parce que la série a marqué plusieurs générations de téléspectateurs, et que l’on retrouve l’influence de la série à tous les étages : dans certains D.A. des années 8à, dont j’ai déjà parlé plus haut, mais également dans des séries plus modernes, comme The A-Team, 24, ALIAS, Prison Break… Des séries soi-disant très modernes sur la forme, mais qui doivent beaucoup en réalité à la série. Ainsi, dans un des derniers épisodes de Mission : Impossible, l'équipe devra empêcher une bombe nucléaire d'exploser, un chrono s'affichant à l'écran à l'appui. Dans ALIAS, outre l'utilisation de masques semblant tout droit sortis de la série, un épisode reprendra le pitch d'un des épisodes de la première saison de la série. Un autre imaginera une machination digne de l'équipe de Jim Phelps pour faire avouer à un terroriste où il a dissimulé une bombe. 

- Parce que contrairement à l’autre grande série américaine issue du même studio, Star Trek, il n’y a pas de coups de mou dans un épisode bien écrit, alors qu’il pouvait y en avoir dans la série de Kirk, Spock et Bones. Qui était parfois parasitée par les scènes romantiques accompagnées d’une musique bien guimauve, hélas…

- Parce qu’il y a eu des acteurs formidables dans cette série, comme Steven Hill, Peter Graves, Martin Landau, Barbara Bain…

Voilà, c’est pour ces raisons, et peut-être encore quelques autres, que j’aime cette série, que cette série se doit d'être regardée ou redécouverte…

KNIGHT